King est un auteur qu'il n'est plus utile de présenter. Grand maître de l'épouvante, il a parfois le don de nous offrir du grand spectacle en dehors de ce registre et ce avec brio tel est le cas pour ligne verte...
Je me souviens avoir découvert ce roman à sa sortie. Initialement, ce dernier était paru chez librio et était paru en six volumes que nous avions pu découvrir pas à pas. L'intrigue nous amène cette fois dans le domaine carcéral, plus précisémment aux dans la peau de Paul Edgecomb ancien gardien-chef qui aura été marqué par l'affaire John Caffey, un colosse condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes.
Au fil des pages, on vient à découvrir et parfois à s'attacher aux personnages tels que Caffey où encore Delacroix mais aussi à en détester d'autres tels que Percy. Ceux ayant lus le livre partageront mon avis je pense. On découvre alors les dessous du monde pénitenciaire de l'époque, tout en se prenant à l'affaire Caffey essayant de savoir si ce dernier est vraiment l'homme à exécuter...
Un roman pour lequel j'ai versé plus d'une larme à la lecture de certains passages et que je recommande sans la moindre hésitation. Je salue au passage la superbe adaptation du roman porté à l'écran par Frank Darabont, réalisateur de la série The walking dead. Et pour clôturer cette chronique, je tiens également à saluer la mémoire de
Michael Clarke Duncan, grand interprète de John Caffey qui nous a quitté en septembre 2012...