Satan était un ange

    Résumé: Lorsque François apprend que sa tumeur est incurable et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, il monte en voiture et erre sans destination. En chemin, il prend en auto-stop, un autre fuyard, Paul. En quelques jours, les deux hommes apprennent à se connaître et à profiter de la vie.

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    J'ai découvert l'univers de Karine Giebel l'été dernier. Après le coup de coeur que j'avais eu pour l'excellent "Purgatoire des innocents" et la bonne surprise des "Morsures de l'ombre", j'avais hâte de découvrir ce nouvel opus de l'auteur espérant justement retrouver cette frénésie qui vous hape dans un roman dont vous ne parvenez pas à décrocher...

    La magie n'aura pas opéré malheureusement. Le point positif est que j'ai lu le roman en deux jours, ausi vite que les deux premiers. J'étais intrigué par François, ses origines, les raisons de sa fuite si soudaine. Et Paul mystérieux auto-stoppeur surgi de nulle part dont on ignore les intentions. Difficile de discerner le bien du mal, l'ange du démon ce qui se dessine au fil des pages...

    J'ai malgré tout aimé partager leur road movie, partager avec eux cette cavale emplie de perturbations. Mais j'ai eu une grose déception sur le final même si j'adhère toujours au style de l'auteur. Manque d'inspiration? Délais d'édition? Un petit détail qui aura gaché le plaisir tant attendu du final que j'aurais cru plus abouti. A lire pour les adeptes de K.Giebel où conseillé à ceux qui ont envie de passer un moment agréable sans crier au chef-d'oeuvre...